Des hommes et des arbres : relation entre acteurs dans les projets du Pilier II du Plan Maroc Vert

Nous présentons ici une analyse des relations entre acteurs dans la conception et la réalisation de 8 projets du Pilier II à vocation arboricole, situés dans les provinces de Meknès, El Hajeb, Ifrane et Séfrou. Dans quelques projets, les agriculteurs ont activement négocié le contenu de ces projets,...

Full description

Bibliographic Details
Main Authors: Nicolas Faysse, Mohamed El Amrani, Mostafa Errahj, Hind Addou, Zineb Slaoui, Lousianne Thomas, Sara Mkadmi
Format: Article
Language:fra
Published: UMR Dridura 2014-03-01
Series:Alternatives Rurales
Subjects:
Online Access:http://alternatives-rurales.org/wp-content/uploads/2014/07/BilanPilierIIPourImprimer.pdf
Description
Summary:Nous présentons ici une analyse des relations entre acteurs dans la conception et la réalisation de 8 projets du Pilier II à vocation arboricole, situés dans les provinces de Meknès, El Hajeb, Ifrane et Séfrou. Dans quelques projets, les agriculteurs ont activement négocié le contenu de ces projets, tandis que dans les autres cas, ils ont accepté un projet déjà conçu. La phase de réalisation de 8 projets du Pilier II à vocation arboricole, situés dans les provinces de Meknès, El Hajeb, Ifrane et Séfrou. Dans quelques projets, les agriculteurs ont activement négocié le contenu de ces projets, tandis que dans les autres cas, ils ont accepté un projet déjà conçu. La phase de réalisation est marquée par la relation peu structurée entre entrepreneurs et agriculteurs, qui n’ont que peu de pouvoir d’action lorsqu’ils estiment que les entrepreneurs n’effectuent pas correctement les tâches prévues. Les projets ont permis de réaliser des plantations et, dans un cas, une amélioration des conditions de commercialisation de leur production (la composante de commercialisation n’était pas encore mise en oeuvre dans la plupart des projets étudiés). De plus, ces projets ont permis à certains collectifs d’agriculteurs de renforcer leurs capacités à définir des projets et les proposer à l’administration. Ceci justifie l’intérêt d’une réflexion au niveau des territoires, car ces nouvelles capacités ne concernent que quelques groupes d’agriculteurs disposant de ressources (formation, réseaux sociaux, etc.). Par ailleurs, certaines organisations professionnelles agricoles ont été conçues spécifiquement comme un moyen pour mener à bien les projets. Leur développement et leur pérennité méritent d’être plus mis au centre des actions de développement.
ISSN:2421-8928
2421-9037