Summary: | Faisant suite aux trois volets de notre analyse des traductions allemandes de l’incipit de Bouvard et Pécuchet, cet article se détache de la traduction comme pratique herméneutique pour la regarder au miroir d’autres approches du texte flaubertien, et en confirmer la lecture en la complétant, notamment par une attention portée aux noms propres, cet angle mort de la pratique traductive. Nous continuerons donc à rapprocher Antoine de Bouvard et Pécuchet, mais en recherchant cette fois la trace désertique du saint dans les anthroponymes et la topographie du roman parisien. Mais l’onomastique de Bouvard est, comme le roman lui-même, placé sous le signe de la copie, et il nous faudra donc chemin faisant élargir l’intertexte à Madame Bovary et à L’Éducation sentimentale.
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