Sciences, techniques, pouvoirs et sociétés à l’époque moderne
L’époque moderne se caractérise par une articulation nouvelle des rapports entre sciences, techniques, pouvoirs et sociétés. Le sujet d’agrégation et de CAPES portant sur ce terme peut être traité dans une perspective critique, dont cet article fixe quelques traits principaux. C’est d’abord la quest...
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Association Paul Langevin
2017-10-01
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doaj-86dc99b8dc234f17837a5009fe53aac32021-01-04T07:35:32ZfraAssociation Paul LangevinCahiers d’histoire. 1271-66692102-59162017-10-01136113210.4000/chrhc.6083Sciences, techniques, pouvoirs et sociétés à l’époque moderneJérôme LamyL’époque moderne se caractérise par une articulation nouvelle des rapports entre sciences, techniques, pouvoirs et sociétés. Le sujet d’agrégation et de CAPES portant sur ce terme peut être traité dans une perspective critique, dont cet article fixe quelques traits principaux. C’est d’abord la question des grandes structurations sociales, économiques, politiques et religieuses qui nourrit la problématique : des approches marxistes aux analyses des formes de gouvernement par la science et la technique, ce sont des modalités singulières de captation et/ou de développement des connaissances qui émergent à l’époque moderne. Ensuite, les liens entre savoirs, lieux et corps rappellent l’importance de la matérialité des opérations de connaissance : les espaces comme les somatismes sont toujours pris dans des rapports de force qui se superposent aux orientations épistémiques. Enfin, la circulation des savoirs ainsi que leur marchandisation organisent l’espace de partage des connaissances selon des hiérarchies particulières. Au final, l’approche critique, parce qu’elle permet de ressaisir toutes les formes de production des sciences et des techniques à l’aune des pratiques de pouvoir et des formes d’organisation sociales de l’Ancien Régime, recompose la carte des points d’accumulation du capital cognitif comme ses zones de subversion.http://journals.openedition.org/chrhc/6083Histoiresciencestechniquespouvoirsavoirsociété |
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L’époque moderne se caractérise par une articulation nouvelle des rapports entre sciences, techniques, pouvoirs et sociétés. Le sujet d’agrégation et de CAPES portant sur ce terme peut être traité dans une perspective critique, dont cet article fixe quelques traits principaux. C’est d’abord la question des grandes structurations sociales, économiques, politiques et religieuses qui nourrit la problématique : des approches marxistes aux analyses des formes de gouvernement par la science et la technique, ce sont des modalités singulières de captation et/ou de développement des connaissances qui émergent à l’époque moderne. Ensuite, les liens entre savoirs, lieux et corps rappellent l’importance de la matérialité des opérations de connaissance : les espaces comme les somatismes sont toujours pris dans des rapports de force qui se superposent aux orientations épistémiques. Enfin, la circulation des savoirs ainsi que leur marchandisation organisent l’espace de partage des connaissances selon des hiérarchies particulières. Au final, l’approche critique, parce qu’elle permet de ressaisir toutes les formes de production des sciences et des techniques à l’aune des pratiques de pouvoir et des formes d’organisation sociales de l’Ancien Régime, recompose la carte des points d’accumulation du capital cognitif comme ses zones de subversion. |
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