Summary: | Si le paysage maritime forme la toile de fond de nombreux récits de l’auteur ligure, cette présence devient fonctionnelle dès lors que ses personnages s’immergent dans le paysage pour nager : des premiers récits des années 40 et 50 jusqu’au volume Palomar, en passant par les Cosmicomiche, la nage constitue dans l’œuvre de Calvino un mouvement récurrent qui, loin de représenter une simple activité physique ludique et agréable permettant de se déplacer d’un lieu à un autre, acquiert une fonction poétique de plus en plus évidente. Mouvement du corps mais aussi de l’esprit, la nage devient pour les personnages calviniens le moyen d’accéder à une dimension autre, et de se fondre dans un horizon poétique.
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