Summary: | Dans Costantino il vincitore, Alessandro Barbero passe au crible les sources et l’historiographie constantiniennes de manière très critique et souvent profitable. À partir de l’ouvrage de Barbero, cet article discute de quatre points touchant à la politique ou au parcours religieux de Constantin: tout d’abord, la question des récits de visions, réfutées par A. Barbero, et de leur influence historiographique: puis celle de la conversion et des permanences païennes dans l’iconographie et sur les monnaies. Enfin, après avoir discuté du traitement réservé aux documents constantiniens et de la querelle donatiste, nous reviendrons sur la tolérance plus ou moins grande manifestée par l’empereur envers les païens et les juifs, et sur la manière dont Eusèbe présente les activités et le parcours religieux du prince dans la Vita Constantini, en nous écartant parfois sensiblement de l’analyse proposée par A. Barbero.
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