Summary: | Les courants marins à proximité d’une côte contrôlent le transport de sédiment et son
évolution. Or leur estimation par des instruments sur site est difficile et coûteuse. Les systèmes de
télédétection reposant sur des observations constituent une alternative prometteuse lorsque la mousse
dérivante laissée après le passage de vagues déferlantes est visible. Pourtant, seules quelques méthodes
ont été proposées à ce jour dans la littérature.
Dans cet article, nous décrivons deux nouvelles méthodes : l’une basée sur les images vidéos considérées
dans leur globalité et l’autre basée sur des timestacks le long de la côte. La première approche
est une extension de la méthode Particle Image Velocimetry (PIV). La seconde approche produit une
estimation de la composante parallèle à la côte des courants de surface en utilisant la transformée
de Radon sur des séries temporelles de données en une dimension. Cette dernière nécessite moins de
données.
Les vidéos utilisées dans cet article proviennent d’une campagne menée sur la zone de l’embouchure
de Mataquito dans la région de Maule au Chili. Elles font partie d’une étude sur l’évolution côtière de
la zone de Mataquito après le tsunami chilien de 2010. Une comparaison a été également réalisée avec
les mesures d’un courantomètre prises lors de la campagne du Truc Vert de 2008 en Aquitaine, France.
Elle a eu lieu lors d’une tempête qui a provoqué l’évolution d’une barre sableuse.
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