Les marqueurs langagiers de la cohérence dans le discours juridique sénégalais
Dans le champ de la régulation sociale, la langue représente un outil de transmission et de diffusion des normes destinées à réguler les conduites sociales et les comportements individuels. C’est ainsi que L’Etat, en tant que sujet de droit, l’utilise pour parler aux citoyens, ordonner, autoriser, i...
Main Author: | |
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Format: | Article |
Language: | deu |
Published: |
Stefan cel Mare University of Suceava
2018-07-01
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Series: | Anadiss |
Subjects: | |
Online Access: | http://litere.usv.ro/anadiss/arhiva/anadiss25/26.%20Gueye%20Fatou.pdf |
Summary: | Dans le champ de la régulation sociale, la langue représente un outil de transmission et de diffusion des normes destinées à réguler les conduites sociales et les comportements individuels. C’est ainsi que L’Etat, en tant que sujet de droit, l’utilise pour parler aux citoyens, ordonner, autoriser, interdire, édicter des lois. C’est dire que le citoyen doit impérativement comprendre le langage du législateur pour pouvoir vivre décemment en société. Ne dit-on pas que nul n’est censé ignorer la loi. Seulement, pour plusieurs raisons, le citoyen a du mal à se conformer à ce principe. Pour certains cela est dû et à la prolifération des textes juridiques et à leur caractère parfois verbeux et incohérents. Ils ne sont pas toujours produits dans une langue soucieuse de la concision, de la précision et de la clarté, se plaît-on à souligner. Ce qui va à l’encontre de la définition même du texte qui est considéré comme une organisation transphrastique soumise à des règles d’organisation précises. Ces règles sont-elles toujours respectées par le législateur dans la production de ses textes ? C’est à cette question que cet article a essayé de répondre. |
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ISSN: | 1842-0400 2559-4656 |