Entre servitude et autonomie. Quelle place pour l’écriture dans les sciences du langage ?*

Une controverse, dont les origines remontent à l’Antiquité, secoue régulièrement les sciences du langage, et a marqué certains moments importants de l’histoire de la linguistique française : elle concerne le caractère dérivé ou autonome de l’écriture par rapport à l’expression orale. Dans ce déb...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Klinkenberg Jean-Marie
Format: Article
Language:English
Published: EDP Sciences 2014-07-01
Series:SHS Web of Conferences
Online Access:http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/20140801397
id doaj-77a36eae30904eacbfb5a61191917c71
record_format Article
spelling doaj-77a36eae30904eacbfb5a61191917c712021-02-02T03:17:05ZengEDP SciencesSHS Web of Conferences2261-24242014-07-018456410.1051/shsconf/20140801397shsconf_cmlf14_01397Entre servitude et autonomie. Quelle place pour l’écriture dans les sciences du langage ?*Klinkenberg Jean-Marie Une controverse, dont les origines remontent à l’Antiquité, secoue régulièrement les sciences du langage, et a marqué certains moments importants de l’histoire de la linguistique française : elle concerne le caractère dérivé ou autonome de l’écriture par rapport à l’expression orale. Dans ce débat interviennent des considérations linguistiques, mais aussi historiques, esthétiques et philosophiques. On examinera ici les thèses des autonomistes (parmi lesquels on distinguera les autonomistes radicaux et les autonomistes relatifs) et des glossographistes (également répartis entre radicaux et relatifs) pour faire apparaitre les conséquences ultimes, et souvent aporétiques, de leurs positions. Dans un exposé dont la spécificité sera qu’il mobilise autant les acquis de la sémiotique visuelle et de la sémiotique de l’espace que ceux de la linguistique, nous testerons l’intérêt et les limites de ces positions, pour énoncer une série de conditions auxquelles un système sémiotique doit obéir pour pouvoir être appelé écriture, et finalement aboutir à une définition de l’écriture échappant aux critiques. http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/20140801397
collection DOAJ
language English
format Article
sources DOAJ
author Klinkenberg Jean-Marie
spellingShingle Klinkenberg Jean-Marie
Entre servitude et autonomie. Quelle place pour l’écriture dans les sciences du langage ?*
SHS Web of Conferences
author_facet Klinkenberg Jean-Marie
author_sort Klinkenberg Jean-Marie
title Entre servitude et autonomie. Quelle place pour l’écriture dans les sciences du langage ?*
title_short Entre servitude et autonomie. Quelle place pour l’écriture dans les sciences du langage ?*
title_full Entre servitude et autonomie. Quelle place pour l’écriture dans les sciences du langage ?*
title_fullStr Entre servitude et autonomie. Quelle place pour l’écriture dans les sciences du langage ?*
title_full_unstemmed Entre servitude et autonomie. Quelle place pour l’écriture dans les sciences du langage ?*
title_sort entre servitude et autonomie. quelle place pour l’écriture dans les sciences du langage ?*
publisher EDP Sciences
series SHS Web of Conferences
issn 2261-2424
publishDate 2014-07-01
description Une controverse, dont les origines remontent à l’Antiquité, secoue régulièrement les sciences du langage, et a marqué certains moments importants de l’histoire de la linguistique française : elle concerne le caractère dérivé ou autonome de l’écriture par rapport à l’expression orale. Dans ce débat interviennent des considérations linguistiques, mais aussi historiques, esthétiques et philosophiques. On examinera ici les thèses des autonomistes (parmi lesquels on distinguera les autonomistes radicaux et les autonomistes relatifs) et des glossographistes (également répartis entre radicaux et relatifs) pour faire apparaitre les conséquences ultimes, et souvent aporétiques, de leurs positions. Dans un exposé dont la spécificité sera qu’il mobilise autant les acquis de la sémiotique visuelle et de la sémiotique de l’espace que ceux de la linguistique, nous testerons l’intérêt et les limites de ces positions, pour énoncer une série de conditions auxquelles un système sémiotique doit obéir pour pouvoir être appelé écriture, et finalement aboutir à une définition de l’écriture échappant aux critiques.
url http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/20140801397
work_keys_str_mv AT klinkenbergjeanmarie entreservitudeetautonomiequelleplacepourlecrituredanslessciencesdulangage
_version_ 1724308260647862272