Summary: | Sous les auspices de la grammaire traditionnelle, l'étude des mots que l'on appelle contemporainement la morphologie jouissait incontestablement d'analyse autonome. Or, depuis l'inauguration de la linguistique moderne issue du structuralisme saussurien, le sort de la morphologie n'a cessé de subir des suppressions réductionnistes. Par conséquent, la morphologie est aujourd'hui traitée de deux perspectives plus ou moins opposées: analyse autonome versus analyse dépendante. Après avoir survolé les instanciations linguistiques cherchant à établir le statut scientifique de la morphologie l'article confirme modestement le statut autonome scientifique de la morphologie et postule également qu'aucune branche de la linguistique, la morphologie y comprise, ne jouit d'un statut autonome total.
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