Malina d’Ingeborg Bachmann et Mein Name sei Gantenbein de Max Frisch
Les écrivains Ingeborg Bachmann (1926-1973) et Max Frisch (1911-1991) ont partagé une vie commune entre 1958 et 1962 à Rome. Années riches sur le plan culturel et artistique, mais aussi années difficiles sur le plan humain, leur rapprochement a marqué leurs personnes, mais aussi leurs œuvres respect...
Main Author: | |
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Format: | Article |
Language: | deu |
Published: |
Presses universitaires de Strasbourg
2010-12-01
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Series: | Recherches Germaniques |
Online Access: | http://journals.openedition.org/rg/570 |
Summary: | Les écrivains Ingeborg Bachmann (1926-1973) et Max Frisch (1911-1991) ont partagé une vie commune entre 1958 et 1962 à Rome. Années riches sur le plan culturel et artistique, mais aussi années difficiles sur le plan humain, leur rapprochement a marqué leurs personnes, mais aussi leurs œuvres respectives. Certains critiques voient dans leurs romans Malina (1971) et Mein Name sei Gantenbein (1964) deux aspects différents de la même problématique, celle d’une narration inventive de l’identité, proche du Nouveau Roman et suffisamment autobiographique, pour que les romans contiennent des clés permettant d’éclairer toute leur œuvre et de dévoiler des aspects refoulés de leur travail et de leur vie commune. Si nous voyons aussi dans la complémentarité de ces deux romans les influences mutuelles positives, enrichissantes et constructives de deux artistes en plein essor, certains ont accusé l’un ou l’autre de ces écrivains de pillage, voire de plagiat. Nous essayons de faire la part des choses de manière scientifique et mesurée, en tenant compte des apports récents de la critique littéraire et des archives. |
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ISSN: | 0399-1989 2649-860X |