Summary: | Innovation in family law firms can tangibly improve access to justice in Canada. This article develops that claim by drawing on empirical data and scholarship about Canadian family law. Part 1 explains how and why legal needs arising from the dissolution of intimate relationships are so difficult for the parties to meet. This Part draws on civil legal needs surveys, surveys with lawyers, and data from interviews with litigants. The focus shifts to family law firms (including sole practitioners) in Part 2, using new empirical data about the Canadian lawyers who do this work. Three promising opportunities to innovate for accessibility in family law practice are identified: (i) innovative fee structure; (ii) innovative service variety; and (iii) innovative division of labour. A "third revolution" in Canadian family law is proposed in Part 3. Our family law doctrine was revolutionized beginning in the 1960s, and family law alternative dispute resolution was similarly transfigured beginning in the 1980s. It is now time to foment a third revolution, in family law practice accessibility, to bring the benefits of family justice to all Canadians who need them.
L’innovation au sein des cabinets spécialisés en droit de la famille peut apporter des améliorations concrètes à l’accès à la justice au Canada. C’est ce que soutient l’auteur dans cet article, en se fondant sur des données et recherches empiriques sur le droit de la famille canadien. Dans la première partie, il explique comment naissent les besoins juridiques des parties en instance de séparation ou de divorce, et pourquoi il est si difficile de répondre à ces besoins. Cette partie est fondée sur des enquêtes portant sur les besoins juridiques en matière civile, sur des sondages menés auprès des avocats et sur des données découlant d’entrevues auprès des parties aux litiges. Dans la deuxième partie, l’accent est mis sur les cabinets spécialisés en droit de la famille (y compris les avocats qui travaillent seuls), et l’auteur s’inspire cette fois de nouvelles données empiriques au sujet des avocats canadiens qui exercent dans ce domaine. Des possibilités d’innovation susceptibles d’accroître l’accessibilité dans le domaine du droit de la famille sont relevées dans trois domaines : (i) la structure des honoraires; (ii) l’éventail de services; (iii) la répartition de la main-d’œuvre. Une « troisième révolution » en droit de la famille canadien est proposée dans cette même partie. Notre doctrine dans ce domaine a été révolutionnée à compter des années 1960, et le mode substitutif de résolution des différends en matière familiale a lui aussi été transfiguré à compter des années 1980. Le moment est maintenant venu de fomenter une troisième révolution, qui viserait cette fois-ci l’accessibilité de la pratique en droit de la famille, afin de permettre à tous les Canadiens qui en ont besoin de bénéficier des services de justice en matière familiale.
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