Relativisme et jurisprudence. Un dialogue entre philosophes et historiens
Bien qu’ils partagent une large part de leur questionnement épistémologique, historiens et philosophes ont souvent peiné à trouver un terrain d’entente et il est remarquable que les réflexions sur la méthode en histoire se soient souvent développées séparément. Le relativisme constitue un exemple pa...
Main Author: | |
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Format: | Article |
Language: | fra |
Published: |
ENS Éditions
2007-05-01
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Series: | Tracés |
Online Access: | http://journals.openedition.org/traces/217 |
Summary: | Bien qu’ils partagent une large part de leur questionnement épistémologique, historiens et philosophes ont souvent peiné à trouver un terrain d’entente et il est remarquable que les réflexions sur la méthode en histoire se soient souvent développées séparément. Le relativisme constitue un exemple paradigmatique de thème commun dont le traitement varie dans chaque discipline. Cette contribution a donc pour but d’esquisser quelques pistes pour renouer ce dialogue rompu autour de la question du relativisme. Si l’histoire et la philosophie en donnent chacune une définition propre, la confrontation et la combinaison des deux approches permettront néanmoins de dépasser cette divergence dans les définitions ainsi que la peur chronique et partagée du relativisme de part et d’autre de cette frontière artificielle. Pour entrer dans cette discussion, nous avons choisi de partir des points de vue de deux historiens de la philosophie médiévale, Claude Panaccio et Alain de Libera, dont l’opposition tient à un désaccord théorique sur l’adoption ou non d’une forme de relativisme historique. L’analyse de ce débat permettra d’envisager une forme de relativisme modéré qui ne doit effrayer ni le philosophe ni l’historien. |
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ISSN: | 1763-0061 1963-1812 |