Replacing the "Urban Sublime": The City in Contemporary American Fiction

La ville a indéniablement perdu l’attrait mythologique qu’elle avait pour les écrivains modernistes. Pourtant, elle n’a pas totalement disparu de la fiction américaine récente. Elle pourrait être considérée, de manière concrète, comme l’environnement où s’inscrit l’expérience d’un quartier spécifiqu...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Heinz Ickstadt
Format: Article
Language:English
Published: Presses Universitaires du Midi 2009-12-01
Series:Caliban: French Journal of English Studies
Subjects:
Online Access:http://journals.openedition.org/caliban/1592
id doaj-689a1333d0344047bb973c760b54899c
record_format Article
spelling doaj-689a1333d0344047bb973c760b54899c2020-11-25T00:02:00ZengPresses Universitaires du MidiCaliban: French Journal of English Studies2425-62502431-17662009-12-012524925810.4000/caliban.1592Replacing the "Urban Sublime": The City in Contemporary American FictionHeinz IckstadtLa ville a indéniablement perdu l’attrait mythologique qu’elle avait pour les écrivains modernistes. Pourtant, elle n’a pas totalement disparu de la fiction américaine récente. Elle pourrait être considérée, de manière concrète, comme l’environnement où s’inscrit l’expérience d’un quartier spécifique ou comme un lieu de transaction transculturelle (en particulier dans les romans récents consacrés aux communautés ethniques) mais aussi, de manière abstraite, comme le signe visible de forces invisibles qui simultanément transcendent et absorbent la ville dans des romans où semble se perpétuer la tradition moderniste du sublime urbain. Cet article s’intéresse à plusieurs romans contemporains où la ville est à la fois représentée comme localement concrète et globalement abstraite—comme un espace d’expérience sensuelle mais aussi comme un référent sémiotique où se rencontrent des forces nouvelles et désincarnées. De même que Dos Passes explorait les "merveilles" du sublime urbain dans Manhattan Transfer, ces romans—Lookout Cartridge de Joseph McElroy et Cosmopolis de Don DeLillo—entretiennent et transforment à la fois la tradition moderniste en révélant les possibilités et les limites d’une nouvelle réalité virtuelle.http://journals.openedition.org/caliban/1592citymythmodernismcontemporary fictionPynchonDeLillo
collection DOAJ
language English
format Article
sources DOAJ
author Heinz Ickstadt
spellingShingle Heinz Ickstadt
Replacing the "Urban Sublime": The City in Contemporary American Fiction
Caliban: French Journal of English Studies
city
myth
modernism
contemporary fiction
Pynchon
DeLillo
author_facet Heinz Ickstadt
author_sort Heinz Ickstadt
title Replacing the "Urban Sublime": The City in Contemporary American Fiction
title_short Replacing the "Urban Sublime": The City in Contemporary American Fiction
title_full Replacing the "Urban Sublime": The City in Contemporary American Fiction
title_fullStr Replacing the "Urban Sublime": The City in Contemporary American Fiction
title_full_unstemmed Replacing the "Urban Sublime": The City in Contemporary American Fiction
title_sort replacing the "urban sublime": the city in contemporary american fiction
publisher Presses Universitaires du Midi
series Caliban: French Journal of English Studies
issn 2425-6250
2431-1766
publishDate 2009-12-01
description La ville a indéniablement perdu l’attrait mythologique qu’elle avait pour les écrivains modernistes. Pourtant, elle n’a pas totalement disparu de la fiction américaine récente. Elle pourrait être considérée, de manière concrète, comme l’environnement où s’inscrit l’expérience d’un quartier spécifique ou comme un lieu de transaction transculturelle (en particulier dans les romans récents consacrés aux communautés ethniques) mais aussi, de manière abstraite, comme le signe visible de forces invisibles qui simultanément transcendent et absorbent la ville dans des romans où semble se perpétuer la tradition moderniste du sublime urbain. Cet article s’intéresse à plusieurs romans contemporains où la ville est à la fois représentée comme localement concrète et globalement abstraite—comme un espace d’expérience sensuelle mais aussi comme un référent sémiotique où se rencontrent des forces nouvelles et désincarnées. De même que Dos Passes explorait les "merveilles" du sublime urbain dans Manhattan Transfer, ces romans—Lookout Cartridge de Joseph McElroy et Cosmopolis de Don DeLillo—entretiennent et transforment à la fois la tradition moderniste en révélant les possibilités et les limites d’une nouvelle réalité virtuelle.
topic city
myth
modernism
contemporary fiction
Pynchon
DeLillo
url http://journals.openedition.org/caliban/1592
work_keys_str_mv AT heinzickstadt replacingtheurbansublimethecityincontemporaryamericanfiction
_version_ 1725440077309411328