La Antropología, ciencia histórica y natural de la cultura

In the present paper, I do not spend time on the real intrinsic qualities of Francisco Sánchez Pérez article, but rather I limit my contribution to expressing my critiques of its central theses, since their validation or repudiation constitute an object of epistemological consideration fundamental t...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Joël Candau
Format: Article
Language:Spanish
Published: Universidad Complutense de Madrid 2008-10-01
Series:Revista de Antropología Social
Subjects:
Online Access:http://revistas.ucm.es/index.php/RASO/article/view/9886
Description
Summary:In the present paper, I do not spend time on the real intrinsic qualities of Francisco Sánchez Pérez article, but rather I limit my contribution to expressing my critiques of its central theses, since their validation or repudiation constitute an object of epistemological consideration fundamental to Anthropology. I reject the greater part of his assertions, which concern equally the nature of our discipline’s crisis and the consequences that should be derived from it. Against his thesis, I argue that Anthropology can claim to have the status of a true science, identifying itself as at once a historical and natural science of culture. The rest of the points with which I disagree -the definition of our object of research, the question of human nature, the implicit theory of cultural encounter and identity, the status granted to representations and the functional hypothesis, the radical relativism, and the antiintellectualism- are consequences of our first divergence in points of view. Dans la présente contribution, je laisse de côté les réelles qualités intrinsèques de l’article de Francisco Sánchez Pérez pour me borner à exprimer mes critiques à l’encontre des thèses énoncées, leur validation ou leur rejet représentant un enjeu épistémologique fondamental pour l’anthropologie. Je récuse l’essentiel de son propos, tant pour ce qui concerne la nature de la crise de notre discipline que pour les conséquences qu’il en tire. Contre la thèse qu’il défend, je soutiens que l’anthropologie peut prétendre au statut de science à part entière, sa spécificité étant d’être à la fois la science historique et naturelle de la culture. Tous mes autres points de désaccord -la définition de notre objet de recherche, la question de la nature humaine, la théorie implicite de la rencontre interculturelle et de l’identité, le statut accordé aux représentations et l’hypothèse fictionnelle, le relativisme radical, l’anti-intellectualisme- sont une conséquence de cette première divergence de vue.
ISSN:1131-558X
1988-2831