L’innervation gestuelle-et-politique de la perception et du cinéma

Walter Benjamin fait usage du concept d’innervation qu’il a trouvé chez Fiedler. On pourrait dire que, par innervation, on entend le fait d’actionner les nerfs moteurs ou sensitifs. Benjamin semble ne le réserver qu’aux nerfs moteurs innervés par les appareils. Je voudrais pour mon compte montrer qu...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Philippe Roy
Format: Article
Language:fra
Published: MSH Paris Nord 2013-12-01
Series:Appareil
Subjects:
Online Access:http://journals.openedition.org/appareil/1939
Description
Summary:Walter Benjamin fait usage du concept d’innervation qu’il a trouvé chez Fiedler. On pourrait dire que, par innervation, on entend le fait d’actionner les nerfs moteurs ou sensitifs. Benjamin semble ne le réserver qu’aux nerfs moteurs innervés par les appareils. Je voudrais pour mon compte montrer que le geste innerve autant nos perceptions que nos actions et que cela peut même être pensé en prenant appui sur Benjamin (mais aussi sur la neurophysiologie). Je viserai plus particulièrement les champs politique et cinématographique, qui ne sont pas sans intersections.
ISSN:2101-0714