L’identité rhizomatique de Dora d’Istria

Connue à son époque comme l’une des plus grandes auteures de l’Europe du Sud-Est, Dora d’Istria (nom de plume d’Elena Ghica) est de nos jours presque oubliée. Paradoxalement, son héritage culturel est revendiqué par plusieurs pays (Roumanie, Albanie, Grèce, Italie), mais aucun n’a pris de mesures co...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Mihaela Chapelan
Format: Article
Language:English
Published: Radboud University Press in cooperation with Open Journals 2012-10-01
Series:Relief: Revue Électronique de Littérature Francaise
Subjects:
Online Access:https://test.openjournals.nl/relief/article/view/9031
Description
Summary:Connue à son époque comme l’une des plus grandes auteures de l’Europe du Sud-Est, Dora d’Istria (nom de plume d’Elena Ghica) est de nos jours presque oubliée. Paradoxalement, son héritage culturel est revendiqué par plusieurs pays (Roumanie, Albanie, Grèce, Italie), mais aucun n’a pris de mesures concrètes pour préserver sa mémoire. Née à Bucarest, dans la famille aristocratique de Mihail Ghica (frère du prince régnant de la principauté de Walachie), elle a bénéficié d’une éducation érudite. Elle parlait neuf langues étrangères et tous ses livres sont écrits en français. Cet article se propose de transcender les disputes concernant ses origines mixtes en appliquant le concept d’identité rhizomatique, mis en place par Edouard Glissant, concept qui pourrait expliquer non seulement sa vie mais aussi sa poétique.
ISSN:1873-5045