La nécessité du squelette dans l’input Le cas de la liaison en français

Le but de cet article est de montrer que les consonnes de liaison en français (ex. : [pBtit-pBti.tami]) sont des consonnes flottantes, c’est-à-dire des consonnes sans unité de temps (niveau squelettal de la structure syllabique) en forme sous-jacente et que leur réalisation est phonologiquement prév...

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Bibliographic Details
Main Author: Fatima-Zahra EL FENNE
Format: Article
Language:Arabic
Published: Leila MESSAOUDI 2020-06-01
Series:Revue des Langues, Cultures et Sociétés
Subjects:
Online Access:https://revues.imist.ma/index.php/LCS/article/view/21507
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publishDate 2020-06-01
description Le but de cet article est de montrer que les consonnes de liaison en français (ex. : [pBtit-pBti.tami]) sont des consonnes flottantes, c’est-à-dire des consonnes sans unité de temps (niveau squelettal de la structure syllabique) en forme sous-jacente et que leur réalisation est phonologiquement prévisible au même titre que les consonnes flottantes qu’on trouve dans les radicaux des traditionnels verbes des 2è et 3è groupes du français (ex. : [par-part], [ku-kuz], [kCnD-kCnDs]), cf. Paradis et El Fenne, 1995). Poser une forme sous-jacente permet non seulement d’offrir un traitement plus explicatif que les modèles qui recourent à l’épenthèse et/ou la supplétion, deux concepts qui renvoient à la mémorisation, mais il permet aussi de faire d’importantes généralisations et d’unifier tous les contextes d’alternance C/Ø (consonne/zéro). Surtout, cet article veut montrer que les consonnes permanentes et les consonnes flottantes devraient être traitées de manière différente parce que les unes sont attachées à une unité de temps et les autres non attachées.
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