La Coopération Scientifique et Technologique en Europe occidentale. 1ère Partie Scientific and Technological Cooperation in Western Europe. Part One

• Main Author: Bertrand V.
• Format: Article
• Language: English
• Published: EDP Sciences 2006-11-01
• Series: Oil & Gas Science and Technology
• Online Access: http://dx.doi.org/10.2516/ogst:1978001
• ISSN: 1294-4475; 1953-8189

L'exemple de la puissance américaine pendant et après le dernier conflit mondial a montré aux nations de l'Europe occidentale que leur développement économique dépendait étroitement de leur aptitude à la recherche scientifique et à l'innovation technologique. Devant la nécessité vitale d'élaborer une politique de la science et l'impossibilité de concurrencer individuellement les États-Unis sur l'ensemble du front, elles se sont progressivement engagées vers une collaboration de plus en plus réfléchie dans le domaine scientifique et technologique. Dans le même temps les grands organismes internationaux à vocation politique, économique ou militaire (ONU, OCDE, OTAN...) créés après la guerre ont été aussi amenés à se préoccuper des problèmes de la science avant que ceux ci ne fassent l'objet d'une politique délibérée de coopération sous l'égide des Communautés européennes.Nous allons essayer. de faire le point sur toutes ces questions en exposant dans les différents chapitres I. La notion de politique de la science et son évolution dans le monde occidental. II. Les organismes internationaux impliqués dans une coopération scientifique et technologique en Europe occidentale. III et IV. Les résultats (scientifiques puis technologiques) de cette coopération en dehors des grands organismes internationaux. V. Les actions menées dans le cadre de ces organismes. VI. La politique de coopération entreprise au sein des Communautés européennes. VII. La coopération européenne en matière d'énergie. <br> The exemple of U.S. power during and after the last World War showed the countries in Western Europe that their economic development was closely linked to their capocity for scientific research and technological innovation. Faced with the vital need to draw up a science policy and the impossibilty of individually rivaling the United States in all areas, they gradually moved toward more and more deliberate coopération in scientific and technological fields. At the saine time, the leading international organizations created after the War for political, economic or military purposes (UN, OECD, NATO, etc.) thus became increasingly preoccupied with scientific problems until this area was token over by a resolute coopération policy sponsored by the European Communities.