Summary: | De Pierre Reverdy à Danielle Collobert, cet article explore la tonalité élégiaque de la poésie moderne, hantée par le blanc, le vide et l’impuissance et marquée par une irrémédiable césure avec le monde, ce qui va de pair avec une perte de l’intersubjectivité jusqu’à l’incommunicabilité. Pourtant, l’héritage de Pierre Reverdy n’est pas que négation puisque le Surréalisme lui doit sa théorie de l’image. Or, le Surréalisme est un dépassement des limites de la modernité et nous suggérons qu’il porte en lui les germes de la postmodernité. From Pierre Reverdy to Danielle Collobert, this article explores elegiac tonality in modern poetry, haunted by white, emptiness and impotence and marked by an irremediable caesura with the world along with a loss of intersubjectivity which leads to incommunicability. The legacy of Pierre Reverdy, however, lies not only in negation, for Surrealism owes him a theory of the image. Surrealism, therefore, goes beyond the limits of modernism and we argue that it bears within the seeds of postmodernism.
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