Du rituel à l’individuel dans des correspondances peu lettrées de la Grande Guerre

L’objectif de notre article est d’analyser la transition du discours rituel au discours individuel dans des correspondances peu lettrées de la Grande Guerre. L’étude s’appuie sur un corpus exploratoire de 1273 lettres de la Grande Guerre, issues de six départements : l’Ain, l’Alsace, l’Ardèche, la F...

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Bibliographic Details
Main Authors: Große Sybille, Steuckardt Agnès, Sowada Lena, Dal Bo Beatrice
Format: Article
Language:English
Published: EDP Sciences 2016-01-01
Series:SHS Web of Conferences
Online Access:http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/20162706008
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spelling doaj-5661a54e9a6741d58cd791c78531ffc32021-02-02T07:24:24ZengEDP SciencesSHS Web of Conferences2261-24242016-01-01270600810.1051/shsconf/20162706008shsconf_cmlf2016_06008Du rituel à l’individuel dans des correspondances peu lettrées de la Grande GuerreGroße Sybille0Steuckardt Agnès1Sowada Lena2Dal Bo Beatrice3Universität Heidelberg, Romanisches SeminarPraxiling, UMR 5267 (Université Paul-Valéry Montpellier 3 / CNRS)Universität Heidelberg, Romanisches SeminarPraxiling, UMR 5267 (Université Paul-Valéry Montpellier 3 / CNRS)L’objectif de notre article est d’analyser la transition du discours rituel au discours individuel dans des correspondances peu lettrées de la Grande Guerre. L’étude s’appuie sur un corpus exploratoire de 1273 lettres de la Grande Guerre, issues de six départements : l’Ain, l’Alsace, l’Ardèche, la Franche-Comté, l’Hérault et la Marne. Le genre épistolaire présente de fortes traditions discursives qui orientent le scripteur dans l’acte communicatif. Dans ce cadre, la correspondance intime des « peu lettrés » dévoile le recours des scripteurs à des formules figées au point que l’on puisse y voir un « rituel » épistolaire (Branca-Rosoff, 1990). Mais jusqu’où va la ritualisation de l’écriture dans ces textes ? Dans la perspective de leur transcription, jusqu’où peut-on encadrer par les balises conventionnelles de la Text Encoding Initiative (TEI) les différentes séquences de la lettre ? La première partie de l’article est consacrée à la précision de la notion de formule d’ouverture, à l’évaluation de ce qu’elle représente quantitativement dans notre corpus et à la description de ses configurations. Dans la seconde partie, nous focalisons l’étude sur la question des frontières : quelle appréhension les scripteurs peu lettrés ont-ils des unités discursives qui constituent le texte de leur lettre ? Comment s’opère la transition entre l’ouverture et le corps de la lettre ? Nous nous appuyons sur deux approches : l’une fondée sur les relations syntaxiques, l’autre sur la structure informationnelle.http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/20162706008
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description L’objectif de notre article est d’analyser la transition du discours rituel au discours individuel dans des correspondances peu lettrées de la Grande Guerre. L’étude s’appuie sur un corpus exploratoire de 1273 lettres de la Grande Guerre, issues de six départements : l’Ain, l’Alsace, l’Ardèche, la Franche-Comté, l’Hérault et la Marne. Le genre épistolaire présente de fortes traditions discursives qui orientent le scripteur dans l’acte communicatif. Dans ce cadre, la correspondance intime des « peu lettrés » dévoile le recours des scripteurs à des formules figées au point que l’on puisse y voir un « rituel » épistolaire (Branca-Rosoff, 1990). Mais jusqu’où va la ritualisation de l’écriture dans ces textes ? Dans la perspective de leur transcription, jusqu’où peut-on encadrer par les balises conventionnelles de la Text Encoding Initiative (TEI) les différentes séquences de la lettre ? La première partie de l’article est consacrée à la précision de la notion de formule d’ouverture, à l’évaluation de ce qu’elle représente quantitativement dans notre corpus et à la description de ses configurations. Dans la seconde partie, nous focalisons l’étude sur la question des frontières : quelle appréhension les scripteurs peu lettrés ont-ils des unités discursives qui constituent le texte de leur lettre ? Comment s’opère la transition entre l’ouverture et le corps de la lettre ? Nous nous appuyons sur deux approches : l’une fondée sur les relations syntaxiques, l’autre sur la structure informationnelle.
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