Summary: | Une étude à la fois bactériologique et chimique a été entreprise dans
le courant de l'année 1965 sur la Somme ; 9 points de prélèvements ont
été choisis, en amont et en aval d'Amiens, sur une distance d'environ
quinze kilomètres.
On a observé un parallèle entre les teneurs en carbone, soufre et
azote total de la vase et les valeurs d'oxydabilité et de D. B. O. de l'eau
surnageante.
La pollution provoquée par la ville d'Amiens se manifeste par l'augmentation
du taux de NH+4 dans la vase, alors que, grâce au courant,
cet ion n'apparaît pas en quantité appréciable dans l'eau. On peut conclure
que 15 km après Amiens l'auto-épuration a joué son rôle.
D'une façon générale, ce travail montre que, dans l'état actuel de
nos connaissances, les critères chimiques sont plus fidèles et plus précis
que les critères bactériologiques.
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