Harraga dans la littérature francophone : Boualem Sansal, Tahar Ben Jelloun, Mathias Enard et Marie Ndiaye

<p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'OrigGarmnd BT','serif'; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR;" lang="FR">Résumé : Le présent article offre une analyse de l’immigration clandestine représent...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Désirée Schyns
Format: Article
Language:Catalan
Published: Prof. Dr. Kai Nonnenmacher 2016-03-01
Series:Romanische Studien
Subjects:
Online Access:http://romanischestudien.de/index.php/rst/article/view/77
Description
Summary:<p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'OrigGarmnd BT','serif'; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR;" lang="FR">Résumé : Le présent article offre une analyse de l’immigration clandestine représentée en fiction. Je commenterai quatre productions romanesques francophones qui évoquent la recherche d’une vie meilleure en Europe par des personnages des pays du Sud, à savoir l’Algérie (Boualem Sansal), le Maroc (Tahar Ben Jelloun et Mathias Enard), et un pays d’Afrique subsaharienne qui ne sera nulle part mentionné (Marie Ndiaye). Nous allons voir que Sansal se sert de la fiction pour dénoncer surtout la situation socio-politique en Algérie qui fait que tant de jeunes veulent quitter le pays. Tahar Ben Jelloun et Mathias Enard ont recours à des références intertextuelles afin de replacer le sujet de l’immigration clandestine dans un contexte plus large, et notamment de critiquer les relations coloniales et d’établir un lien avec le passé. Quant à Marie Ndiaye, elle interpelle le lecteur en donnant un témoignage déchirant de l’errance de son personnage, mais en même temps insère des éléments fantastiques qui créent une distance esthétique et affective par rapport à l’expérience migratoire.</span></p>
ISSN:2511-7882
2364-4753