Summary: | Cet article se propose d’analyser la manière dont Mme d’Aulnoy a su préparer ses lecteurs au « merveilleux » de ses contes en les encadrant dans un récit prenant place dans le domaine royal de Saint‐Cloud. Par le moyen d’images textuelles particulières comme la mise en abyme et l’ekphrasis, et jouant sur la réputation enchanteresse de Saint‐Cloud, la conteuse a elle aussi participé à la création de la magie de Saint‐Cloud au même titre que les artistes et artisans qui ont accompli ce chef‐d’oeuvre architectural, pictural et esthétique. C’est ce que nous verrons en mettant en parallèle les textes de fiction et de non‐fiction qui décrivent Saint‐Cloud à l’époque de son apogée.
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