Summary: | L’identité forme une notion complexe présentant des caractères instable et situationnel. Ce concept ne désigne pas une entité homogène et cohérente, mais renvoie aux interactions sociales (Greco & Mondada, 2014 [1]). Et dans l’inconstance et l’inconsistance des nouveaux cadres et rapports sociaux induits part l’ère numérique, la quête identitaire se révèle permanente et les ressources multiples et complexes. Face à ces nouvelles « ressources sociotechniques » (Denouël, 2008 [2]), un nouveau cadre d’analyse nous semble nécessaire. Si le domaine de la linguistique concourt à l’étude de la construction langagière de l’identité en interaction, au-delà l’appui de la phénoménologie nous permet d’appréhender les dimensions phénoménale et intersubjective de l’engagement des sujets et de leurs identités.
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