Marquage casuel des dépendants nominaux du verbe en ancien français : approche dépendancielle

L'objet de cette contribution est la description dépendancielle des marques exprimant les relations syntaxiques dans la phrase simple en ancien français («afr.»). Il est connu que le marquage casuel n'est pas suffisant pour permettre l'identification des actants (Schøsler 1984). T...

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Bibliographic Details
Main Author: Mazziotta Nicolas
Format: Article
Language:English
Published: EDP Sciences 2014-07-01
Series:SHS Web of Conferences
Online Access:http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/20140801275
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description L'objet de cette contribution est la description dépendancielle des marques exprimant les relations syntaxiques dans la phrase simple en ancien français («afr.»). Il est connu que le marquage casuel n'est pas suffisant pour permettre l'identification des actants (Schøsler 1984). Toutefois, les marques sont observables et suivent des règles qui contraignent leur emploi. Cette étude repose sur trois principes théoriques : 1/ le critère de la «valence passive» (Mel'<latex>\v{c}</latex>uk 2009) grâce auxquels il est possible de déterminer le terme subordonné dans une relation de dépendance entre deux formes; 2/ l'analyse dépendancielle interne des mots (Groß 2011); 3/ le concept de spécification (Lemaréchal 1997), selon lequel les marques sont des contraintes formelles qui se superposent à la relation pour la préciser. Nous montrons l'instabilité de la structure interne des dépendants du verbe en distinguant les cas de spécification des unités par des morphèmes liés ambigus (-s) et par des morphèmes libres (article li), et les cas morphosyntaxiquement sous-spécifiés (not. féminins). Ces différents cas sont modélisés à l'aide d'une représentation dépendancielle qui rend compte de cette hétérogénéité. Le caractère optionnel des marques apparaît clairement, de même que la manière dont elles peuvent se superposer pour lever les ambiguïtés. En formalisant les relations syntaxiques et en proposant une description proprement syntaxique des relations, nous montrons l'instabilité de la déclinaison sans avoir besoin des paradigmes traditionnels, dont l'insuffisance a été démontrée (Chambon/Davidsottir 2007).
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