Summary: | Nous présentons dans cet article un essai de quantification de l'impression de confinement d’un piéton immergé dans la ville. Cette quantification repose sur un ensemble de qualités perceptuelles évoquées par (Ewing et al., 2006) ou (Dupagne et al., 1999) telles la mesure de l’« enfermement urbain », la « cohérence formelle », la « profondeur urbaine » ou le « rapport d'échelle ». Nous y associons des indicateurs provenant de la littérature scientifique comme le facteur de vue du ciel et la longueur de vue maximale et proposons de nouveaux indicateurs tels un ratio d'aspect moyen de l'espace ouvert immédiatement environnant, une hauteur moyenne du déroulé de façades environnant, une complexité formelle et un angle solide de vision (une déclinaison de la carte de vue du ciel pour une ouverture d'angle verticale préfixée). La cartographie qui résulte de cette quantification met en évidence une grande variété d’espaces.
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