Parasitoïdes et lutte biologique: paradigme ou panacée ?

La lutte biologique utilise des organismes vivants pour diminuer les niveaux de population d'autres organismes, généralement nuisibles. Les ennemis naturels les plus souvent utilisés en lutte biologique comprennent les microorganismes, les nématodes, les prédateurs et les parasitoïdes. Ces dern...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Guy Boivin
Format: Article
Language:fra
Published: Éditions en environnement VertigO 2001-10-01
Series:VertigO
Subjects:
Online Access:http://journals.openedition.org/vertigo/4096
Description
Summary:La lutte biologique utilise des organismes vivants pour diminuer les niveaux de population d'autres organismes, généralement nuisibles. Les ennemis naturels les plus souvent utilisés en lutte biologique comprennent les microorganismes, les nématodes, les prédateurs et les parasitoïdes. Ces derniers sont responsables de nombreux succès en lutte biologique et ils occupent dans les écosystèmes naturels une place importante. On considère que la mortalité causée par les parasitoïdes est plus importante en nature que celle attribuée aux prédateurs et aux microorganismes combinés. On retrouve des parasitoïdes dans six ordres d'insectes mais ce sont surtout les parasitoïdes hyménoptères, diptères et coléoptères qui ont été étudiés en lutte biologique. Malgré des qualités indéniables en lutte biologique (grande spécificité, innocuité pour l'homme, possibilités d'élevage de masse), l'utilisation de parasitoïdes en lutte biologique n'est pas sans problème. Les risques associés à la pollution génétique des populations naturelles et aux conditions d'élevages de masse doivent être pris en ligne de compte dans l'évaluation des coûts et bénéfices de la lutte biologique.
ISSN:1492-8442