Summary: | L’art serait-il le seul espace de liberté qui reste encore à nos sociétés engluées dans la masse postmoderne ? Encore faudrait-il pouvoir y respirer quelque chose qui ressemblerait à de la transcendance, cette chimère que tout dans nos modes de vie récuse. Ce texte tente d’explorer, en convoquant rhétorique, philosophie et pataphysique, cet étrange espace, à la fois dans la vie et hors d’elle, cette marge interne que l’artiste ratisse et rature, ce lieu qui, oui Mallarmé, n’a d’autre lieu que le lieu, le lieu de l’avoir lieu, le lieu du « au lieu de », du remplacement mais qui paradoxalement souligne ce qu’il efface. Pour qu’y réadvienne, peut-être, la constellation de l’être. Dans une position quantique sans tiers exclu que cette postdialectique balise comme un espace-temps travaillé par la négativité vitale de l’antimasse.
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