La « nouvelle orthographe », 21 ans plus tard
La « nouvelle orthographe » (appellation discutable) découle du rapport du Conseil supérieur de la langue française de France "Les rectifications de l'orthographe", lequel a été approuvé par l’Académie française et publié dans le Journal officiel de la République française en 1990. Ce...
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EDP Sciences
2012-07-01
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Online Access: | http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/20120100018 |
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doaj-30c350b0ef7741acb0ea135724e81c862021-02-02T03:51:07ZengEDP SciencesSHS Web of Conferences2261-24242012-07-0112055206910.1051/shsconf/20120100018La « nouvelle orthographe », 21 ans plus tardFarid GeorgesLa « nouvelle orthographe » (appellation discutable) découle du rapport du Conseil supérieur de la langue française de France "Les rectifications de l'orthographe", lequel a été approuvé par l’Académie française et publié dans le Journal officiel de la République française en 1990. Ces modifications orthographiques touchent au départ 2000 mots, et plus tard, 5000 mots avec l'intégration de termes techniques, et ce, en lien avec le trait d’union et la soudure, le singulier et le pluriel des noms composés et des mots étrangers, les accents et le tréma, les consonnes doubles, le participe passé de « laisser » suivi d’un infinitif, et certaines anomalies. Où en sommes-nous aujourd’hui : 21 ans plus tard? Qui les met en application : ministères, dictionnaires, grammaires, logiciels, correcteurs orthographiques? Qui s’y oppose et pourquoi? Quelles sont les forces et faiblesses des rectifications en question? Quels en sont les avantages ou les inconvénients pour les scripteurs? Autant de questions auxquelles cette communication répondra, avec de multiples références à l'appui. Après un bref historique de l’évolution de l’orthographe française de 1694 à 1975, et de 1975 jusqu’à 2011, nous rappellerons en quoi consistent les rectifications orthographiques de 1990. Nous analyserons les avantages et inconvénients (observations linguistiques) de la « nouvelle orthographe » qui, pour ses détracteurs est une infamie, et pour ses partisans, une « réformette », mieux, une timide rectification. Seront discutées, entre autres, les points de vue de linguistes et de grammairiens : Catach, Goosse, Bentolila, Honveault, Duneton, Müller, Contant, et jusqu’à quel degré sept règles modernes contribuent réellement à la cohérence du système graphique et à la simplification de l'apprentissage. Enfin, nous soulèverons les questions qui préoccupent les scripteurs en termes de mise en application des rectifications orthographiques, d’outils de référence et d’opérations informatiques. Bibliographie sommaire CATACH, Nina. L’orthographe en débat. Dossiers pour un changement. Lexique orthographique des mots touchés par les Rectifications de l’orthographe française, Paris : Nathan, 2000. CONTANT, Chantal et Romain MULLER. Les rectifications de l’orthographe du français, Éditions ERPI et De Boeck-Duculot, 2009. DUPRIEZ, Dominique. La nouvelle orthographe en pratique, éditions De Boeck Duculot, 2009. HONVEAULT, Renée. « Bilan des rectifications en France » dans Le point sur les rectifications de l’orthographe en 2005, le RENOUVO (Réseau pour la nouvelle orthographe du français) 2005PETIT, Christine. « Réforme de l’orthographe : les tribulations d’un siècle » dans Le point sur les rectifications de l’orthographe en 2005, le RENOUVO. http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/20120100018 |
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La « nouvelle orthographe » (appellation discutable) découle du rapport du Conseil supérieur de la langue française de France "Les rectifications de l'orthographe", lequel a été approuvé par l’Académie française et publié dans le Journal officiel de la République française en 1990. Ces modifications orthographiques touchent au départ 2000 mots, et plus tard, 5000 mots avec l'intégration de termes techniques, et ce, en lien avec le trait d’union et la soudure, le singulier et le pluriel des noms composés et des mots étrangers, les accents et le tréma, les consonnes doubles, le participe passé de « laisser » suivi d’un infinitif, et certaines anomalies. Où en sommes-nous aujourd’hui : 21 ans plus tard? Qui les met en application : ministères, dictionnaires, grammaires, logiciels, correcteurs orthographiques? Qui s’y oppose et pourquoi? Quelles sont les forces et faiblesses des rectifications en question? Quels en sont les avantages ou les inconvénients pour les scripteurs? Autant de questions auxquelles cette communication répondra, avec de multiples références à l'appui. Après un bref historique de l’évolution de l’orthographe française de 1694 à 1975, et de 1975 jusqu’à 2011, nous rappellerons en quoi consistent les rectifications orthographiques de 1990. Nous analyserons les avantages et inconvénients (observations linguistiques) de la « nouvelle orthographe » qui, pour ses détracteurs est une infamie, et pour ses partisans, une « réformette », mieux, une timide rectification. Seront discutées, entre autres, les points de vue de linguistes et de grammairiens : Catach, Goosse, Bentolila, Honveault, Duneton, Müller, Contant, et jusqu’à quel degré sept règles modernes contribuent réellement à la cohérence du système graphique et à la simplification de l'apprentissage. Enfin, nous soulèverons les questions qui préoccupent les scripteurs en termes de mise en application des rectifications orthographiques, d’outils de référence et d’opérations informatiques. Bibliographie sommaire CATACH, Nina. L’orthographe en débat. Dossiers pour un changement. Lexique orthographique des mots touchés par les Rectifications de l’orthographe française, Paris : Nathan, 2000. CONTANT, Chantal et Romain MULLER. Les rectifications de l’orthographe du français, Éditions ERPI et De Boeck-Duculot, 2009. DUPRIEZ, Dominique. La nouvelle orthographe en pratique, éditions De Boeck Duculot, 2009. HONVEAULT, Renée. « Bilan des rectifications en France » dans Le point sur les rectifications de l’orthographe en 2005, le RENOUVO (Réseau pour la nouvelle orthographe du français) 2005PETIT, Christine. « Réforme de l’orthographe : les tribulations d’un siècle » dans Le point sur les rectifications de l’orthographe en 2005, le RENOUVO. |
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