Summary: | Les chants politiques et de lutte se mélangent avec les chansons d’auteur, se copiant mutuellement et créant une bande sonore qui accompagne les manifestations et les mouvements de protestation. L’année 1968 a, en Italie comme ailleurs, sa bande sonore spécifique, dans laquelle les slogans se fondent avec les chansons protestataires issues du mouvement beat, avec les chansons politiques traditionnelles et récentes, et avec les chansons d’auteurs, les « cantautori » (chanteurs engagés). S’ajoute aussi l’influence des chansons venues des USA ou d’Amérique latine. À partir d’un corpus constitué de chansons de Paolo Pietrangeli (« Contessa », « Valle Giulia »), d’Ivan Della Mea (« L’internazionale », « Comandante Che Guevara ») et de Francesco Guccini (« La locomotiva », « Dio è morto »), en m’appuyant également sur une expérience vécue à la première personne, je montrerai comme cette bande sonore a façonné la mémoire de toute une génération.
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