Les noms d’humains dérivés de participes : nominalisations en -ant et -é/i/u

Cet article aborde la question des noms d’humains dérivés de participes, à savoir les noms déverbaux en –ant et en –é/i/u, dans une approche syntaxique à la formation des mots. Dans ce type d’approche, les déverbaux comme ceux en –age, -ment, -tion, pourvu d’une interprétation événementielle et...

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Bibliographic Details
Main Authors: Roy Isabelle, Soare Elena
Format: Article
Language:English
Published: EDP Sciences 2014-07-01
Series:SHS Web of Conferences
Online Access:http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/20140801352
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spelling doaj-2c070a681dc44022b92b671df010e3862021-02-02T06:49:13ZengEDP SciencesSHS Web of Conferences2261-24242014-07-0183197320810.1051/shsconf/20140801352shsconf_cmlf14_01352Les noms d’humains dérivés de participes : nominalisations en -ant et -é/i/uRoy IsabelleSoare Elena Cet article aborde la question des noms d’humains dérivés de participes, à savoir les noms déverbaux en –ant et en –é/i/u, dans une approche syntaxique à la formation des mots. Dans ce type d’approche, les déverbaux comme ceux en –age, -ment, -tion, pourvu d’une interprétation événementielle et d’une structure argumentale, héritent des propriétés syntaxiques de leur base verbale, propriétés introduites au sein d’une structure verbale complexe qui contribue à la fois l’interprétation événementielle et la structure argumentale. Dans des travaux récents, cette corrélation a été mise en avant également pour les noms dits « agentifs » animés en –eur, qui dénotent non pas des procès mais des participants à des procès. Ici, notre but est de soulever la question d’une telle corrélation au sein des noms qui ne sont pas dérivés avec des affixes mais sur une structure participiale. Nous passons en revue leurs propriétés, et proposons des analyses de nature syntaxique, en montrant que des dérivations différentes sont responsables de leurs propriétés respectives : tandis que les déverbaux construits sur le participe présent supposent une couche structurelle supplémentaire de nature prédicative, les noms en -é/i/u sont directement construits sur les participes passés dont ils nominalisent l’argument interne. Nous établissons également une distinction entre les noms humains de participants, qui ont des propriétés événementielles, et les noms d’instruments ou produits, qui en sont dépourvus. Cette distinction traverse l’ensemble des noms déverbaux de participants puisqu’elle est également valable au sein des déverbaux en –eur. http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/20140801352
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