Retorica melosului bizantin (I)

On a souligné volontiers l’oubli et même „la mort de la rhétorique”, notamment à l’époque du Romantisme et de l’école positiviste. Voilà plus d’un demi-siècle que nous assistons à un renouveau d’intérêt pour la vieille discipline et particulièrement, en ce qui concerne le domaine de la musicologie,...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Daniel Suceava
Format: Article
Language:deu
Published: Publishing House of the Romanian Academy 2009-12-01
Series:Studii si Cercetari de Istoria Artei : Teatru, Muzică, Cinematografie
Subjects:
Online Access:http://www.istoria-artei.ro/resources/files/art05_Suceava___Melosul.pdf
Description
Summary:On a souligné volontiers l’oubli et même „la mort de la rhétorique”, notamment à l’époque du Romantisme et de l’école positiviste. Voilà plus d’un demi-siècle que nous assistons à un renouveau d’intérêt pour la vieille discipline et particulièrement, en ce qui concerne le domaine de la musicologie, pour ce qu’on a pu nommer la „rhétorique musicale”. Nous avons essayé, dans cette première partie d’une étude que nous espérons développer dans la suite, à définir un cadre d’analyse appliquée à la mélopée byzantine en extrapolant en partie une série terminologique dont la musica poetica tirait déjà profit depuis la Renaissance, comme enseignement plus ou moins officialisé et comme instrument supérieur de création musicale. Il a fallu en premier lieu résumer des données historiques liées aux commencements de l’enseignement des disciplines libérales dans le monde byzantin, comme héritage de la civilisation antique, spécialement la rhétorique et la musique, en tâchant de signaler les éléments de la théologie chrétienne aptes à définir la mise en rapport de la doctrina christiana avec l’apprentissage, dans les écoles auliques, cathédrales ou monastiques de l’Empire, des disciplines du trivium et du quadrivium d’une part et de la poésie religieuse de l’autre.
ISSN:0039-3991
2067-5119