Summary: | En avril 2011, la Ministre de la Sécurité en Argentine s'est prononcée favorablement pour le changement de nom des écoles de la Police Fédérale argentine, en cessant de rappeler les noms des chefs associés à la répression policière, pour rendre hommage aux officiers soucieux de la préservation des droits de l'homme. Dans cet article, on comprend, à partir de l'analyse de divers documents et articles de journaux, que les mots "créent" et "soutiennent" les rapports et les situations sociales, puisqu'ils communiquent des identités et permettent une certaine expérience de la réalité. Ainsi, on cherche à y examiner ces réformes sur leur plan symbolique d'action, en révélant leur trame de discours et d'évaluation, tout en discutant le poids et le but des réformes policières et leurs tentatives d'adéquation au contexte politique actuel. En conclusion, on présente aussi certains usages et appropriations de l'histoire et de la mémoire.
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