El viajero de Praga (Javier Vásconez, 1996). Mémoires et itinéraires d’un médecin praguois : de la patrie de Kafka aux contreforts andins, de Prague au pays imaginaire

Résumé : Le roman de Javier Vásconez évoque l’Équateur sans jamais le nommer, puisque le protagoniste, un médecin praguois nommé Kronz, est amené à s’y installer après une période d’errance tant géographique qu’existentielle. L’intérêt de ce roman réside en partie dans l’évocation du pays « de la li...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Anne-Claudine Morel
Format: Article
Language:English
Published: IRIEC – Université Paul-Valéry Montpellier 3 2016-01-01
Series:Cahiers d’études des cultures ibériques et latino-américaines
Subjects:
Online Access:https://cecil-univ.eu/c2_4/
Description
Summary:Résumé : Le roman de Javier Vásconez évoque l’Équateur sans jamais le nommer, puisque le protagoniste, un médecin praguois nommé Kronz, est amené à s’y installer après une période d’errance tant géographique qu’existentielle. L’intérêt de ce roman réside en partie dans l’évocation du pays « de la ligne imaginaire », selon l’expression imagée employée par le docteur Kronz. C’est donc le point de vue extérieur d’un protagoniste en proie à un mal-être intérieur que nous suivons de Prague à Quito, en passant par Barcelone. La découverte de la patrie de l’auteur nous permet d’évoquer une sorte « d’ exil à rebours », puisque le Praguois va faire sien ce pays dans lequel il échoue malgré lui, pourchassé par des fantômes du passé et des tracasseries administratives et judiciaires. Resumen : La novela de Javier Vásconez evoca el Ecuador sin nombrarlo jamás ; su protagonista, un médico de Praga llamado Kronz, se establece allá, después de un período geográfico y existencial. El interés de la novela radica en la evocación del país de « la línea imaginaria », como suele designarlo el protagonista. El lector descubre la patria del autor a través del punto de vista exterior del narrador que lleva a su protagonista de Praga a Quito, pasando por Barcelona. Es un como exilio al revés el que nos ofrece el autor, porque el checo va a arraigarse en su nuevo país, a pesar de unos fantasmas de su pasado y unos trámites en España que dificultan su viaje. Abstract: Javier Vasconez’s novel evokes Ecuador without ever naming the country, as the protagonist, a doctor from Prague and named Kronz, is led to settle there after a period of geographic and existential wandering. What is particularly interesting in the book is the evocation of Ecuador as the country of the “imaginary line” (referring to the equator), according to the metaphorical expression of doctor Kronz. From Prague to Quito, via Barcelona, the reader follows the external point of view of the protagonist, who is experiencing personal distress about his own identity. With the discovery of the author’s homeland, it is possible to talk about a “backward exile”, as the Praguer makes the country his own, despite the fact that he ends up there unintentionally and haunted by ghosts from the past and administrative and legal worries.
ISSN:2428-7245
2428-7245