Mitas kaip kultūrų interpretacijų sankirta Cliffordo Geertzo antropologijoje | Le mythe comme un ensemble des interprétations des cultures dans l‘antropologie de Clifford Geertz
La méthode que Clifford Geertz appelle, lui-même, «une description dense» [thick description] peut être nommée une interprétation inductive parce qu’ici on passe de différentes formes de la culture aux conclusions générales: on commence par une analyse minutieuse («microscopique») des moindres phéno...
Main Author: | |
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Format: | Article |
Language: | deu |
Published: |
Vilnius University
2007-01-01
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Series: | Literatūra (Vilnius) |
Online Access: | http://www.literatura.flf.vu.lt/wp-content/uploads/2012/04/Lit_49_4_60-70.pdf |
Summary: | La méthode que Clifford Geertz appelle, lui-même, «une description dense» [thick description] peut être nommée une interprétation inductive parce qu’ici on passe de différentes formes de la culture aux conclusions générales: on commence par une analyse minutieuse («microscopique») des moindres phénomènes et on finit par des interprétations et des définitions plus globales. Le mythe se trouve introduit dans «les moindres phénomènes» et, en même temps, il apparaît comme agissant dans les différentes sphères de la vie. Le mythe «s’eparpille» tant dans le langage quotidien, tant dans les normes réglant la vie sociale que dans la religion.Pour Geertz le mythe est un système de symboles qui forme des motivations constantes de la conduite humaine. Ce système révèle une conception d’être qui se manifeste dans le quotidien de la sorte que les motivations de la conduite se montrent réellement. L’analyse du mythe, d’après Geertz, est inséparable du celle du rite qui fait, à son tour, partie du drame rituel où la distance entre le spectateur et l’acteur est abolie. La nature humaine, entraînée dans la magie du théâtre rituel, se voit transformée, et les êtres humains sont ainsi inscrits dans la société.Le mythe est un fait culturel concret et il peut surgir dans de différents domaines de la vie. Il est possible donc de le traiter comme un moyen d’approche de toute la culture parce que celle-ci n’est qu’une totalité des systèmes convergents de significations: de la religion, de l’art, de l’idéologie, du droit ect.Le mythe est lu, tout d’abord, comme un texte spécifique utile à l’analyse de la culture parce qu’il est un dépôt de symboles constants. Et la culture, d’après Geertz, effectue un contrôle symbolique de la conduite.L’analyse du mythe est une fiction an premier sens du mot fictio: «modelé», «fait». Cette analyse n’est rien d’autre qu’une prévision des significations et son évaluation, une formulation des conclusions explicatives. |
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ISSN: | 0258-0802 1648-1143 |