« L’interface paysager », ou la géographie théorique à l’horizon de la beauté géographique

Les territoires (comme les habitants) doivent beaucoup à l’existence/au fonctionnement, et donc à la compréhension/à la conceptualisation-théorisation des interfaces. La Géographie des interfaces (2010) en donne une bonne illustration. Dans la dynamique de cet ouvrage, après y avoir montré l’émergen...

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Bibliographic Details
Main Author: Ferrier J.-P.
Format: Article
Language:English
Published: EDP Sciences 2012-10-01
Series:SHS Web of Conferences
Online Access:http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/20120303004
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spelling doaj-109d9d5faa504c9eb5c6b29982fb57922021-02-02T04:10:49ZengEDP SciencesSHS Web of Conferences2261-24242012-10-0130300410.1051/shsconf/20120303004« L’interface paysager », ou la géographie théorique à l’horizon de la beauté géographiqueFerrier J.-P.Les territoires (comme les habitants) doivent beaucoup à l’existence/au fonctionnement, et donc à la compréhension/à la conceptualisation-théorisation des interfaces. La Géographie des interfaces (2010) en donne une bonne illustration. Dans la dynamique de cet ouvrage, après y avoir montré l’émergence de nouvelles conceptions de l’interface nature-culture, la théorisation de l’interface est ici appliquée aux paysages. Dans ce monde mondialisé, où les territoires se métropolisent, où la qualité des conditions territoriales de la vie des habitants, notamment dans le domaine paysager, est de plus en plus importante – elle est peut-être même l’une des conditions nécessaires de la sortie de « crise », cette recherche veut être un élargissement du contrat géographique (Ferrier, 1998). La beauté géographique (Ferrier, 2011) est donc, à la fois, une contribution épistémologique, et une façon de participer à la fabrique des territoires, quand apparaissent des travaux qui veulent penser la réinvention de l’urbain et son renouvellement scientifique (Da Cunha et Matthey (Coor.), 2007 ; Matthey, 2008 ; Augustin et Favory (Dir.), 2010), entrée possible dans les débats interdisciplinaires avec les paysagistes, les historiens, les acteurs et les critiques de l’architecture et de l’aménagement, notamment à ce moment particulier où les questions de l’étalement urbain et du déficit de logements redeviennent d’actualité. A nouveau, la logique ternaire (Cosinschi et Meunier, 2009), est mobilisée pour reconceptualiser le discours scientifique des géographes, autour des géoconcepts susceptibles de fonder le nouveau concept de « beauté géographique » : physiographie, paysage, territorialité. On en attend un éclaircissement de la notion centrale ici, de paysage, et la formulation de nouvelles règles de raisonnement susceptibles de guider l’action. Proche ici des ambitions du Géopoint de cette année, ce programme veut montrer que la géographie contemporaine est susceptible d’apporter à la société, des savoirs rigoureusement scientifiques et humanistiques utiles à l’habitation durable des territoires. La Modernité 3 (Ferrier, 1984), devrait y trouver de nouvelles conditions de réussite. http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/20120303004
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