« Mon pays, c’est mes enfants et mes petits-enfants » : exils et transcendance dans Le Bonheur a la queue glissante d’Abla Farhoud

L’identitaire dans ce premier roman de Farhoud est inextricablement liée à l’exil, que ce soit l’exil physique, ou bien, l’exil intérieur. D’une part, l’exil physique se manifeste par la migration, d’abord lorsque le personnage principal, Dounia, quitte son village pour vivre dans celui de son mari,...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Kelly Anne Maddox
Format: Article
Language:English
Published: Association des Professeur-e-s de Français des Universités et Collèges Canadiens (APFUCC) 2010-05-01
Series:Voix Plurielles
Subjects:
Online Access:http://brock.scholarsportal.info/journals/voixplurielles/article/view/532
Description
Summary:L’identitaire dans ce premier roman de Farhoud est inextricablement liée à l’exil, que ce soit l’exil physique, ou bien, l’exil intérieur. D’une part, l’exil physique se manifeste par la migration, d’abord lorsque le personnage principal, Dounia, quitte son village pour vivre dans celui de son mari, et ensuite lorsqu’elle émigre au Canada. D’autre part, l’exil intérieur provient de la subordination imposée par la culture patriarcale. Nous comptons examiner ces deux formes d’exil, ainsi que les conséquences qui en résultent, telles que la marginalisation, la dépossession linguistique, et le refoulement identitaire. Nous discuterons également des tentatives qu’entreprend Dounia de transcender sa marginalisation en établissant des relations interpersonnelles.
ISSN:1925-0614