La parité « homme-femme » en Tunisie : analyse critique du féminisme d'Etat des 50 derniêres années & perspectives de relance du combat de la parité

Dans le monde arabe, la Tunisie fait exception   en matiêre de promotion de la femme et de parité H/F. En effet, notre pays mêne dans ce domaine social três critique, une politique volontariste que d'aucuns qualifient de « féminisme d'Etat » et ce, depuis 1956, date de promulgation du prem...

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Bibliographic Details
Main Author: AHMED CHABCHOUB
Format: Article
Language:English
Published: amaquen 2018-08-01
Series:The Journal of Quality in Education
Online Access:https://journal.amaquen.org/index.php/joqie/article/view/155
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spelling doaj-0247afaa402a40d5b64f74d76c9365912020-11-25T03:27:45ZengamaquenThe Journal of Quality in Education2028-18972018-08-01811111110.37870/joqie.v8i11.155142La parité « homme-femme » en Tunisie : analyse critique du féminisme d'Etat des 50 derniêres années & perspectives de relance du combat de la paritéAHMED CHABCHOUB0Université de TunisDans le monde arabe, la Tunisie fait exception   en matiêre de promotion de la femme et de parité H/F. En effet, notre pays mêne dans ce domaine social três critique, une politique volontariste que d'aucuns qualifient de « féminisme d'Etat » et ce, depuis 1956, date de promulgation du premier Code du statut personnel, três favorable à  la femme età  la parité H/F[1](Deneuil, 2006). Cette politique se fonde sur une législation avant-gardiste, renouvelée et corrigée durant 50 ans au vu de l'évolution de la société tunisienne (Credif, 2009), mais aussi sur un encouragement de l'éducation des jeunes filles, au point que le taux actuel de scolarisation des filles à  l'Université dépasse celui des garçons (62% de l'ensemble des étudiants, en septembre 2016). L'adhésion de la Tunisie -depuis les années 1990- aux conventions internationales et l'amendement du Code du travail (1992) ont aussi contribué à  l'adoption (au moins dans les textes) du principe de non-discrimination « Homme/Femme » dans le monde du travail, aussi bien pour le secteur public que dans le privé (Ben Hassine, 2007). La création du Ministêre de la Femme (1992) et d'un Centre de Recherche et d'Information sur les femmes, Crédif (1993), doté d'un Observatoire de la condition de la femme, vont permettre à  la Tunisie de disposer de structures officielles (donc soutenues par l'Etat), destinées à  assurer à  la femme une meilleure participation à  la vie économique et sociale, dans le cadre de la parité (Ben Hassine, 2007).   [1] Comme nous le verrons plus loin, le CSP a été promulgué par Bourguiba le 13 Aoà»t 1956.https://journal.amaquen.org/index.php/joqie/article/view/155
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publisher amaquen
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issn 2028-1897
publishDate 2018-08-01
description Dans le monde arabe, la Tunisie fait exception   en matiêre de promotion de la femme et de parité H/F. En effet, notre pays mêne dans ce domaine social três critique, une politique volontariste que d'aucuns qualifient de « féminisme d'Etat » et ce, depuis 1956, date de promulgation du premier Code du statut personnel, três favorable à  la femme età  la parité H/F[1](Deneuil, 2006). Cette politique se fonde sur une législation avant-gardiste, renouvelée et corrigée durant 50 ans au vu de l'évolution de la société tunisienne (Credif, 2009), mais aussi sur un encouragement de l'éducation des jeunes filles, au point que le taux actuel de scolarisation des filles à  l'Université dépasse celui des garçons (62% de l'ensemble des étudiants, en septembre 2016). L'adhésion de la Tunisie -depuis les années 1990- aux conventions internationales et l'amendement du Code du travail (1992) ont aussi contribué à  l'adoption (au moins dans les textes) du principe de non-discrimination « Homme/Femme » dans le monde du travail, aussi bien pour le secteur public que dans le privé (Ben Hassine, 2007). La création du Ministêre de la Femme (1992) et d'un Centre de Recherche et d'Information sur les femmes, Crédif (1993), doté d'un Observatoire de la condition de la femme, vont permettre à  la Tunisie de disposer de structures officielles (donc soutenues par l'Etat), destinées à  assurer à  la femme une meilleure participation à  la vie économique et sociale, dans le cadre de la parité (Ben Hassine, 2007).   [1] Comme nous le verrons plus loin, le CSP a été promulgué par Bourguiba le 13 Aoà»t 1956.
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